Historique de la céramique ottomane : les origines de la poterie en Asie Mineure se perdent à travers les âges. A partir du XVe siècle et de la prise de Constantinople, la céramique ottomane connut un essor considérable sous le règne du sultan Mehmet le Conquérant, et la ville d'Iznik, ancienne Nicæa, devint le centre de cette production. L'objectif était de fournir à la cour du sultan une alternative aux porcelaines chinoises, mais aussi de fournir aux architectes des carreaux de céramique pour la décoration des bâtiments selon la tradition islamique de l'époque. Par la suite, les motifs et les couleurs évoluèrent selon les goûts des époques et la ville de Kütahya remplaça peu à peu Iznik comme le centre de la production de céramique ottomane. Aujourd'hui, la céramique ottomane est reconnue comme une des grandes références de la céramique et de nombreux musées en conservent des pièces précieusement.
Motifs et couleurs : le décor de ce dessous de plat oriental est composé de motifs floraux : tulipes, oeillets et feuilles saz. Dans l'art ottoman, la tulipe est une fleur symbolisant le divin, et est ainsi représentée sur les produits en céramique, les vêtements et les textiles d'intérieur, le travail d'orfèvrerie... La tulipe est encore très présente dans le Turquie d'aujourd'hui, et une visite d'Istanbul fin avril vous permettra d'en admirer les multiples couleurs. La palette utilisée pour cette pièce est classique : le rouge, le vert, le bleu et le blanc.
Origine et mode de fabrication : les motifs de ce dessous-de-plat ont été réalisés par sérigraphie dans la ville de Kütahya en Anatolie (Turquie).
Usage : ce dessous-de-plat oriental peut être utilisé comme décoration et comme support de vos plats.
Nettoyage et utilisation : ce dessous-de-plat oriental doit être nettoyé à la main.